Les Océanes Atlantique 2025

3e édition

6 au 8 octobre 2025
Pouliguen en France

et en distanciel avec le Québec au Canada

Observer pour mieux gérer

Dans le sillage des débats et décisions de l’UNOC-3, la troisième édition des Océanes Atlantique franco-québécoises 2025 prolonge le dialogue multi-acteurs et international autour de la thématique des observations scientifiques et techniques relevant des institutions publiques d’État, des collectivités territoriales, des industriels, et des citoyens pour l’acquisition et le transfert de connaissances et de savoirs utiles à la prise de décision. 

L’édition 2025 des Océanes Atlantique qui se tiennent au Pouliguen et en distanciel avec le Québec, a pour ambition, à partir de l’analyse des apports de l’UNOC-3, de promouvoir l’observation sous toutes ses formes, en France et au Québec, pour des connaissances partagées et utiles à la prise de décision.

Alors que l’observation scientifique des océans bénéficie d’un formidable déploiement de technologies, l’ensemble des données qui sont produites restent malgré tout fragmentées et peu accessibles localement aux décideurs et citoyens. C’est pourquoi, partout et à des échelles différentes, sont créés des observatoires de territoire plus ou moins spécialisés, et susceptibles de regrouper et de produire une information qui soit utile à la prise de décision au niveau local, national, tant en France qu’au Québec.

À ces observatoires, s’ajoutent des initiatives de sciences participatives de plus en plus nombreuses, engageant les citoyens dans des réseaux d’observation dans des domaines très variés touchant au développement durable du littoral et de la mer, y compris celui des énergies renouvelables marines et des ressources alimentaires marines.

De l’observation spatiale à celle des fonds marins, jusqu’à l’interface terre-mer, il est primordial que les différents systèmes de connaissance incluent les savoirs, représentations et imaginaires des acteurs du littoral, et permettent ainsi de faire évoluer les comportements et les pratiques de celles et ceux (scientifiques, industriels, élus, citoyens) qui travaillent et vivent à l’interface terre-mer, et en mer.

Par définition, l’observation, quel que soit son objet, apporte de la connaissance utile à la prise de décision, selon un système fait d’agents, de pratiques, et d’institutions qui organisent la production, transfèrent, et utilisent la connaissance.

L’observation relève de la science, mais également des professionnels et des industriels, et des groupes de citoyens qui appartiennent à un territoire et agissent sur lui. Relier ces différents systèmes de connaissance demande des dispositifs permettant des formes multiples d’échanges de savoir et d’apprentissage des éléments clés du système, à savoir les acteurs porteurs de connaissance, les institutions modératrices des systèmes de savoir, qui promeuvent les processus dans lesquels s’engagent les acteurs. Un tel cheminement suppose de :

  1. Mobiliser: pour produire et articuler la connaissance sous une forme qui peut être partagée avec les autres
  2. Traduire: pour permettre une compréhension mutuelle des connaissances partagées
  3. Négocier: en se préoccupant des convergences/divergences et des conflits entre les divers contributeurs de la connaissance
  4. Synthétiser: en construisant un langage commun qui, en même temps, respecte l’intégrité de chaque système de connaissance
  5. Appliquer: en se concentrant sur les connaissances utiles à la prise de décision pour tous les acteurs, à des échelles différentes

Le programme qui suit s’inscrit résolument dans la phase réflexive et opérationnelle post-UNOC, mais également celle des débats publics en cours, en abordant divers thématiques touchant aussi bien aux milieux qu’aux activités du littoral et de la mer.

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