Tournée des chercheuses et chercheurs du Québec en France 2022

Une semaine remplie d’échanges et d’opportunités

Du 17 au 23 octobre 2022, le consulat général de France à Québec a organisé, en partenariat avec l’IFQM, une mission d’étude et d’échange en France pour des chercheuses et chercheurs québécois en sciences de la mer. Cette tournée d’une semaine fut l’occasion pour la délégation d’échanger auprès de la communauté française des sciences et technologies marines, le tout dans le but de développer de nouvelles collaborations.

Stéphanie Gracia (coordonnatrice de l’IFQM au Québec), Romain Le Moal (coordonnateur de l’IFQM en France) et Estelle Blons (chargée de Mission pour la Science et la Technologie auprès de consulat), ont accompagné quatre chercheur·es québécois·es dans le sud-est de la France :

  • Émilie Saulnier-Talbot (Professeure à l’Université Laval, spécialiste des changements environnementaux dans les milieux aquatiques)
  • David Deslauriers (Professeur à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski de l’Université du Québec à Rimouski, spécialiste en éco-physiologie et bioénergétique des poissons)
  • Brigitte Robineau (Directrice exécutive à Québec-Océan, groupe interinstitutionnel de recherches océanographiques du Québec)
  • Lyne Morissette (Directrice de M-Expertise Marine, organisme de médiation scientifique)

Durant cette tournée française, la délégation a eu le plaisir de rencontrer plus de 60 personnes représentant 8 institutions et 12 laboratoires de recherche, le long du littoral de la Côte d’Azur.

Villefranche-sur-mer

Le Laboratoire d’Océanographie de Villefranche-sur-mer (LOV), un établissement aux missions multiples (la recherche, l’observation, l’enseignement et la dissémination des connaissances), nous a ouvert les portes de ses installations de recherche au sein d’un site historique hors pair. Les discussions se sont axées autour des thématiques de l’océan mondial, sa réponse et sa contribution au changement à l’échelle du globe, dans le but de prédire l’évolution future de ses services écosystémiques.

Les quatre laboratoires du LOV (CHOC, COMPLEX, OMTLAB et PISCO) étudient notamment les zones hauturières et côtières, les échanges aux interfaces air/mer/terre/banquise, et la colonne d’eau. Les disciplines incluent la biologie, la chimie, la biogéochimie et la physique (optique et hydrodynamique).

Nice

La deuxième journée s’est déroulée à l’Université de Côte d’Azur. La délégation a eu l’occasion de rencontrer les équipes de l’IFR Ressources marines et du laboratoire Ecology and Conservation Science for Sustainable Seas (ECOSEAS). Ce dernier se penche particulièrement sur le fonctionnement des écosystèmes, la biologie et l’écologie des espèces, les impacts des changements climatiques dans la modification de la faune et de la flore marines, les impacts biologiques des polluants en mer et de la quantification de l’état écologique des systèmes littoraux.

Les équipes de recherche de ces deux laboratoires travaillent également sur des axes plus appliqués comme les effets de l’anthropisation en zone littorale, la bio-surveillance éco-toxicologique et le développement de réseaux de suivis, les aires marines protégées et la gestion de la pêche artisanale.

Aix-en-Provence

Troisième journée passée à visiter le campus d’Aix-en-Provence de l’Université d’Aix-Marseille et à rencontrer des représentants de la Faculté de droit de l’Espace Cassin et de l’Institut des Sciences de l’Océan (OCEAN). Ce dernier mène des activités de recherche et de formation novatrices associant l’océanographie, les sciences du climat et du numérique, la robotique et l’ingénierie marine renforcées par l’économie, le droit, l’histoire et la géographie marines et maritimes.

Des présentations et des échanges à visée interdisciplinaire ont marqué cette matinée. Le cœur de discussion a porté sur la rencontre des acteurs et actrices impliquées dans le droit marin et traitant notamment de la géographie, des systèmes territoriaux littoraux, des aires marines protégées et des structures marines telles que les éoliennes en mer.

L’après-midi du mercredi a été consacrée à la visite des infrastructures du MIO (Institut Méditerranéen d’Océanologie) d’Aix-Marseille Université. De nombreux échanges ont eu lieu sur la thématique des changements globaux, sur la dynamique de l’océan, la biodiversité marine des organismes ainsi que des pollutions.

La Seyne-sur-Mer

La délégation a ensuite été accueillie au Centre Ifremer Méditerranée à La Seyne-sur-Mer. Cette journée a été organisée en partenariat avec l’Institut Sciences de l’Océan et le Laboratoire Environnement Ressources d’IFREMER. Plusieurs  chercheuses et chercheurs de ces infrastructures ont présenté l’ensemble des écosystèmes interdisciplinaires de recherche et des projets qui leur sont associés. La journée s’est terminée par une visite des infrastructures et des engins submersibles d’IFREMER.

Marseille

Enfin, la délégation a été accueillie à la station marine d’Endoume d’Aix-Marseille Université, par l’IMBE (Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie). Après un tour des laboratoires et une présentation générale de l’IMBE, les chercheuses et chercheurs de la délégation québécoise ont pu échanger à propos des perspectives de collaboration et des différentes thématiques développées sur place.

Un vrai succès

Le Consulat général de France à Québec et l’IFQM remercie les établissements français pour leur chaleureux accueil tout au long de cette tournée. Des axes de collaboration ont déjà été identifiés de manière individuelle et les échanges vont se poursuivre.

Retrouvez ici la chronique de Lyne Morissette à l’émission Phare Ouest de Radio-Canada sur sa participation à la Tournée des chercheurs québécois 2022.

 

Note : La Tournée des chercheurs québécois en France est un programme initié en 2018 par le secteur scientifique du Service de Coopération et d’Action Culturelle du Consulat Général de France à Québec.

L’objectif de ce programme est de promouvoir l’excellence et l’attractivité de la recherche française afin de favoriser l’émergence de nouvelles collaborations franco-québécoises.