L’IFQM était une nouvelle fois partenaire de la troisième édition des Océanes Atlantique, qui a eu lieu les 6 et 7 octobre 2025 derniers au Pouliguen (Loire-Atlantique, France).

Au cours de ces deux journées bien remplies de belles discussions et des échanges engageants, l’IFQM avait mobilisé des acteurs scientifiques et politiques québécois :

• Gwenaëlle Chaillou, directrice du Réseau Maritime Québec (RQM), a participé à une session sur les aires éducatives et à la session « Économie régénérative, dont l’apport des parcs éoliens en mer ».
• Guillaume St-Onge (en distanciel), directeur de l’ISMER, a participé à la session « Retour sur l’UNOC3 : quels enseignements pour l’observation ».
• Jean-François Fortin, maire de Sainte-Flavie, a participé à la session « Érosion et submersion côtière : quel trait de côte en 2050 ? »
• Stéphane Hardy, spécialiste OT – Arctus, a livré une conférence intitulée « Des satellites aux abysses : l’océanographie spatiale dans tous ses états ».
• Sylvie Mondor, BAPE Québec (en distanciel), a participé à la table ronde introductive.

De nombreux membres français de l’IFQM étaient également présents : l’Ifremer, le CNRS, le Cerema, Consult Ocean, l’UBO, Nantes Université, Université de Caen-Normandie.

Sainte-Flavie et Le Pouliguen: des liens tissés pour la postérité

Suite à des échanges qui illustraient des enjeux similaires liés aux impacts des changements climatiques et de l’érosion côtière sur leurs littoraux respectifs, le maire de Sainte-Flavie, Jean-François Fortin, et le maire du Pouliguen (France), Norbert Samama, ont annoncé leur volonté de jumeler leurs communes, en vue de démarrer des projets collaboratifs sur le sujet.

Cette nouvelle a été reprise dans les médias en France et au Québec.

Retour sur l’UNOC3

L’IFQM a d’ailleurs tenu une session autre session pour faire un retour sur l’UNOC et ses événements parallèles :

• Emmanuelle Platzgummer (Ifremer) est revenue sur les dix recommandations de la communauté scientifique mondiale ayant été présentées lors du One Ocean Science Congress (OSSC).
• Odile Delfour (Nantes Université) a présenté le contenu de l’accord dit « BBNJ » sur la biodiversité en haute mer, et les enjeux de sa mise en œuvre et de la première COP qui se tiendra en janvier 2026.
• Patrick Vincent (conseiller science UNOC 2025) a présenté l’indicateur Starfish de suivi de l’Océan, le programme NEPTUNE d’observation de l’océan à échelle mondiale
• Elsa Tudal (Direction générale des Affaires Maritimes, de la pêche et de l’aquaculture) a évoqué les priorités océaniques du ministère de la transition écologique pour les années à venir : la décarbonation de transport maritime, la lutte contre la pêche INN, l’adoption du traité contre la pollution plastique, la mise en œuvre de BBNJ par la France.
• Yves Henock (Fondation de France) est quant à lui revenu sur le Sommet des villes littorales et des régions côtières et sur la genèse de cette initiative au sein du projet Sea-Ties.
• Guillaume St-Onge (ISMER/UQAR) a partagé le point de vue du Québec. Il a notamment présenté la Coalition de Haute Ambition pour un Océan plus silencieux, lancée à l’UNOC par le Canada et le Panama.
• Vianney Pichereau (IFQM), a enfin présenté le premier Forum International des Universités Marines (IFMU) ayant eu lieu en marge de l’UNOC et qui devrait aboutir à la création d’un Réseau Mondial des Universités Marines.

Du 5 au 10 mai dernier, une cinquantaine de personnes de la communauté étudiante du Québec et de la France et près de 100 personnes du milieu socio-économique se sont réunies à l’UQAR pour une semaine d’idéation entrepreneuriale et pour mettre en commun leur expertise afin de développer 32 projets d’affaires autour de quatre grandes thématiques :

• Bioressources et biotechnologie
• Technologies océaniques
• Changements climatiques et environnement
• Transport et zones industrialo-portuaires

Cette édition sous le thème de « L’innovation au cœur du maritime » a permis aux 8 équipes étudiantes de tous horizons de tisser des liens et de créer une communauté multidisciplinaire qui grandira certainement dans les années à venir. Grâce à une collaboration entre l’IFQM et l’Office franco-québécois pour la jeunesse, trois étudiants d’universités françaises ont traversé l’Atlantique pour s’entremêler aux participants et participantes de tout le Québec, et contribuer ainsi à une approche de regards croisés. Deux étudiant·es au Québec en bi-diplomation avec des universités françaises ont également pris part à l’activité. 

« J’ai énormément apprécié de participer à cet évènement, qui permet à un secteur dans sa globalité de se rencontrer et d’échanger aisément autour d’un attrait commun pour le secteur maritime en général. Le fait d’intégrer des gens d’affaires permet de se créer un réseau à différentes échelles et c’est également très appréciable.
Du point de vu d’un français, cet évènement m’a clairement permis de découvrir tous les enjeux auxquels est confronté le Québec sur le point de vue maritime. Certains sont bien différents de ceux que l’on peux retrouver sur notre territoire et c’est très intéressant d’être immergé dans un contexte nouveau. »
– Victor Pierre, étudiant, UNIVERSITÉ DE CAEN NORMANDIE

Nous espérons que l’échange de perspectives franco-québécoises lors de cette formation à visée entrepreneuriale et que les liens tissés au cours de la semaine continueront d’inspirer cette relève maritime transatlantique pour de futures collaborations. 

« Cette expérience intense et riche en émotions m’aura permis de travailler et d’évoluer avec une équipe pluridisciplinaire efficace et de développer une fibre entrepreneuriale jusqu’ici insoupçonnée. Je retiens de cet évènement une porte grande ouverte à de futures collaborations. »
– Élise Heinen, étudiante au doctorat en océanographie, ISMER-UQAR

Pour un retour en profondeur sur la compétition et pour découvrir les projets gagnants, lisez l’article sur le site de l’UQAR!